La cabane perchée

II y a des lieux où l’on se trouve comme dans le ciel.
Comme une cabane dans les arbres, cette ancienne salle de jeu, d’une Arcachonnaise de la ville d’hiver, résonnait du rapport onirique de notre enfance, comme un refuge temporaire pour explorer, se mesurer, rêvasser …

Décollé du sol, tout en hauteur, nous pouvions vivre l’intimité ambivalente et simultanée d’être détachés du monde et pourtant profondément et secrètement à ce cinéma topographique ouvert à 360° du bassin d’Arcachon et d la tête de ses forêts.
Bertrand voulait pouvoir recevoir dans ce lieu (en location saisonnière) : 4 personne, une tribu familiale, une coterie d’amis, un couple de tour- tereaux.
Alors pour rester humble, et conserver l’esprit du lieu, nous avons, à l’exemple des « matriochka », ces poupées russes, déposé une cabane dans la cabane. Un nouveau point central, fondamental, un lieu pour contempler qui s’ouvrirait sur la première cabane, qui elle s’ouvrirait sur l paysage, qui lui s’ouvrirait sur le bassin, qui lui s’ouvrirait sur l’océan… et le ciel alors ?